La ville de Bruxelles souhaite installer jusqu'à 11 000 bornes de recharge d'ici 2035, en prévision de la transition vers les véhicules électriques.
Plus tôt ce mois-ci, la Commission européenne s'est fixé pour objectif d'interdire la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2035, mais l'installation de bornes de recharge électrique constitue un défi majeur pour réussir cette transition.
L'Allemagne, la France et les Pays-Bas sont actuellement les États membres les mieux équipés en termes d'infrastructures, mais la capitale belge souhaite désormais renforcer sa réputation de ville leader dans ce domaine, comme l'a indiqué Alain Maron, ministre bruxellois de Transition Climat, Environnement et Énergie à Euronews.
"Nous avons une stratégie à plusieurs niveaux pour déployer jusqu'à 11 000 bornes de recharge d'ici 2035", explique Maron. "Cela évolue régulièrement. Nous simplifions l'administration et nous Nous allons également diviser la ville en quatre grandes zones qui seront attribuées comme marchés à des entrepreneurs privés motivés et désireux de les reprendre et qui devront installer ces bornes de recharge électrique."
Mais pour y parvenir, la gamme de véhicules électriques devra progresser à pas de géant, tant sur le plan commercial qu'industriel.
La ville de Bruxelles souhaite installer jusqu'à 11 000 bornes de recharge d'ici 2035, en prévision de la transition vers les véhicules électriques.
Plus tôt ce mois-ci, la Commission européenne s'est fixé pour objectif d'interdire la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2035, mais l'installation de bornes de recharge électrique constitue un défi majeur pour réussir cette transition.
L'Allemagne, la France et les Pays-Bas sont actuellement les États membres les mieux équipés en termes d'infrastructures, mais la capitale belge souhaite désormais renforcer sa réputation de ville leader dans ce domaine, comme l'a indiqué Alain Maron, ministre bruxellois de Transition Climat, Environnement et Énergie à Euronews.
Mais pour y parvenir, la gamme de véhicules électriques devra progresser à pas de géant, tant sur le plan commercial qu'industriel.
Selon la Commission, une voiture équipée d'un moteur à combustion est moins chère à l'achat car elle coûte 20 à 30 % de moins qu'un modèle équivalent 100 % électrique.
Mais comme l'explique Olivier Duquesne, journaliste au Monitor Automobile, les consommateurs peuvent tenir compte d'autres facteurs dans leur choix, notamment les taxes et les frais d'entretien.
"Un autre avantage des voitures électriques est le système fiscal. Dans pratiquement tous les pays européens, elles bénéficient d'un avantage fiscal avec très peu d'impôts, voire pas d'impôts du tout, ou des bonus d'achat également disponibles dans certains pays européens. pays », a-t-il déclaré. Duquesne à Euronews. .
"Et le dernier avantage est que la voiture électrique, au moins au niveau du moteur, est beaucoup plus simple, avec beaucoup moins de pièces et presque pas de frottement car elle fonctionne par champ magnétique, ce qui réduit les risques de panne , nécessite beaucoup moins d'entretien et a une durée de vie plus longue, donc en termes de coûts d'entretien... les véhicules électriques ont un énorme avantage."
Les Pays-Bas et le Danemark vont encore plus loin et visent une interdiction des moteurs à combustion interne d'ici 2030, ce qui, espèrent-ils, encouragera d'autres pays à faire de même.